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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 13:49

Les mythes et les légendes ne cessent d'inspirer et pour leur donner vie, l'imagination n'a pas de limite...


Ainsi Riccardo Castagnari - fervent admirateur de Marlène Dietrich - décida de dédier une pièce musicale à son inspiratrice, qui fut actrice puis chanteuse.

Mais tout prit véritablement corps au moment où il décida de confier le rôle unique à QUINCE - interprète tout droit sorti de l'héritage du théâtre élisabethain (les hommes tenaient également les rôles de femme).

Cette interprétation est un véritable tour de force et le duo piano -  tenu par le maestro Andrea Calvani / voix -  QUINCE fonctionne pendant 1h30 de spectacle, durant lesquelles 18 des plus belles chansons de Dietrich sont reprises.

Pour l'occasion, Stefano Cioncolini a recréé totalement trois des  habits de scène de Marlène Dietrich.


Initialement écrit en Italien, le spectacle a été traduit par Chiara Di Bari et adapté par Laurent Ban, interprète de nombreux rôles dans les plus grands spectacles et films musicaux des dix dernières années (Notre-Dame de Paris, HAIR, Le Fantôme de l'Opéra, ...).


 

Plus d'informations sur : www.myspace.com/quincemarlene

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 14:42

Mercredi soir, une personne de mon réseau Facebook, un "ami" pas vraiment identifié s'est amusé à faire plusieurs commentaires sur mon mur et mon statut...

Intriguée de tant d'assiduité, je suis allée me promener sur son profil jeudi matin, histoire d'en savoir un peu plus... La seule chose que j'ai relevée d'intéressant était qu'il préparait de la gelée de groseilles... un de mes "pots" favori... je poste donc à mon tour sur son mur un message "je veux bien en réserver un"...

De ce pas un mail m'attendait avec un contact. Occupée ce soir là, je lui proposais, s'il était dans le coin, de passer me porter mon petit pot de gelée de groseille (ça vous rappelle pas quelque chose dit comme ça..? ;) à L'Assoce Bolognaise qui se produisait chez MACAQ, comme tous les jeudis.

Sitôt arrivée ce soir là, Zoubida me dit : "il y a un homme qui demande après toi", et bien sûr, c'était lui. Je lui ai donc présenté le principe de la soirée et proposé de rester : il a adoré ET les pâtes (les meilleures de la capitale) ET l'ambiance ! Il reviendra...

Voilà comment une passion pour la gelée de groseilles peut attirer un nouveau public : experts en Marketing, je vous laisse y réfléchir...

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 11:20

La révolution du web 2.0 tient principalement à une question d'usages : la démocratisation de l'accès à l'Internet permet désormais à chacun de devenir un média à part entière, à la fois récepteur mais également producteur et diffuseur d'informations.

Le phénomène des blogs représente le premier bastion. Aujourd'hui les effets dits de "communautés" et médias participatifs, jouant sur des aspects de buzz et de recommandation permettent d'accéder à LA Culture sous toutes ses formes.

Ce que les blogs et les nouveaux usages liés ont apporté -  au travers notamment de l'UGC (User Generated Content) / CGU (Contenu Généré par les Utilisateurs) - tient justement à la notion de contenu même : on attend du web qu'il nous donne du "fond".

Croiser avec ces évolutions un aspect particulier telle que la musique et vous voyez apparaître des plateformes d'échange de connaissance, de partage de playlist, de production par les internautes, etc.

Et puis, il y a la jonction avec le réel... Plusieurs artistes inconnus ont  été signés après avoir été découverts et buzzés sur le Net. Le chanteur Grégoire a été produit grâce au pari d'internautes-producteurs et via la plateforme de My Major Company...

Au milieu de toute cette effervescence, il y a des lieux, des artistes qui pré-existaient au web et qui ont décidé de jouer le jeu pour se faire connaître également de cette façon.

Une des initiatives les plus décalées que je connaisse et celle de L'Assoce Bolognaise dont je suis addict depuis plus de deux mois maintenant. Alors oui, ce n'est pas par le Net que j'y suis arrivée, mais par une rencontre fortuite dans la rue (ça arrive encore, heureusement ;) ; mais c'est avec le web que les événements se relaient aussi désormais.

Au-delà d'un simple fait de communication, ce qui se passe à L'Assoce Bolognaise dépasse l'entendement de plusieurs façons : vous retrouvez dans ce lieu des passionnés de chanson française à texte, jouée en acoustique par des auteurs-compositeurs-interprètes (à quelques exceptions de reprises près et de standards en Anglais, mais vraiment de façon exceptionnelle ;) , et aussi beaucoup d'humour, tout cela partagé par des personnes âgées de 7 à 77 ans... et ce n'est pas que pour l'expression ! Il s'est formé ici une alchimie rare, un creuset qui permet de faire communiquer les générations.

Ils sont tous là...

Quand une jeune fille de 24 ans blonde et frêle, jolie, chante comme Brel sur des textes d'elle qui parlent d'autisme ou de vieillard ;

Quand dans la salle des gens plus âgés qu'elle crient "Bravo !" ;

Quand sur scène se succèdent une cascade de "gueules", grandes de préférence, pour dire des mots de poètes morts et vivants, des auteurs tous et de vrais interprètes ;

Quand dans une salle située dans le 17ème on sent résonner (raisonner ?) les Buttes et la gouaille ;

Quand tous les jeudis soirs on vient là juste parce que l'on se sent bien, tous ensemble autour d'une table, personne n'est jamais seul...

Il existe aujourd'hui une machine qui permet à la fois de remonter le temps, de vivre au présent et de prédire l'avenir.

La solidarité n'est pas un vain mot quand un collectif d'artistes s'associe à un lieu associatif : quand la sauce prend au point de virer bolognaise et les pâtes cuites à point se vendent à 15 Francs (3 €, c'était pour la rime ;), il est bon de voir que passer la première surprise, même les plus jeunes se prennent au jeu et comprennent qu'il se passe ici quelque chose d'exceptionnel.

Parce qu'il y a eu des chanteurs des rues, des troubadours avant eux, des orgues de barbarie, des mecs un peu vieux même quand ils étaient jeunes pour écrire des textes qui en valent la peine, nous avons aujourd'hui Marc Havet, Jules Bourdeau, Les Jetés de l'Encre, Mérillon et pleins d'autres...

Parce qu'il faut aimer la langue et les mots et la musique, et aimer, et donner, et aimer donner.

C'est un projet futuriste :  sortir les gens de leurs lucarnes (écrans de télé et d'ordinateur) pour leur faire écouter autre chose que du préformaté, prémâché, performant, ...

Il y a dans ce lieu et cette combinaison un secret : l'universel est là quand on trouve à un moment donné autant de diversité générationnelle et culturelle qui vibrent ensemble... là est l'essentiel.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 09:10
La soirée de lundi (#hadopi m a tuer) a prouvé que la rencontre :

- d'un lieu "ouvert" (exceptionnellement pour l'événement un lundi, un grand merci à l'equipe de L'International) ;

- de créateurs (de nouveaux médias, de nouveaux usages, de nouveaux modèles, de formes d'expression - les GO et relais, et ici en particulier la composition de chansons) ;

- et d'un public à l'esprit non formaté par la "lessive radio-active" des majors ;

pouvait offrir des moments vrais, des moments forts, des moments de grace.

Je n'ai pas été "Alone" mais "Put on the floor" avec What About Penguins, j'ai eu le frisson avec Ruppert Pupkin (l'icône de la soirée, c'est elle sur l'affiche ;), I said "Hey" avec Bo, j'ai été "hors de moi" avec Orbor, ...

Sans oublier l'accordéon entre slave et tango de la Kumpania Zelwer, Dovi, ZERO, 5amourai, Ithak, et le grand final de Baco (toute la progra ici).

Une seule question : on recommence quand ? ;) En attendant : Faites vivre la musique (cliquez pour avoir plein de sorties entre ce soir et dimanche)


organisée par Owni.fr & le Réseau des Pirates, en partenariat avec Vendredi Hebdo, l’International et avec le soutien de Numérama, Slate, Agoravox, LePost, Ivox, 22mars, le Social Média Club, j’affiche et ZikNation
affiche réalisée par Geoffrey Dorne
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 23:50
Dans le premier cas, une candidate hors norme (femme "banale" de 47 ans) se présente à un télé-crochet et surprend tout le monde par sa voix exceptionnelle. Résultat : l'extrait vidéo est diffusé en buzz via Dailymotion et devient la vidéo la plus vue de l'histoire du Net.

Dans le second cas, une équipe de musiciens, dont certains sont de vrais experts du web, créent des chansons à texte décalées, actuelles, voire polémiques et surfe sur la vague pour devenir emblématique - en ayant la chance du débat de la loi Hadopi comme étendard à porter ;) [l'interview donnée contre Hadopi, ici]

Orbor est une sorte d'amalgame réussi entre Brassens et La Chanson du Dimanche, entre la Butte (aux cailles, Montmartre, ...) et la Lutte (Finale ;), entre Mai 68 et Décembre 95...

Cela demande de l'écoute, du second degré et beaucoup de courage : avec son look de Ché et ses textes gais qui dérapent parfois, il ne faut pas avoir peur d'entrer dans les collimateurs des méchants colmateurs de fuite (que ceux qui ont compris lèvent la main ;).

Mais attention, tout le monde en prend pour son grade : les femmes, les ex, la pollution (autopollueur), avec une petite tendresse particulière pour "la fille de l'affiche"...

Bref, c'est une expérience musicale décoiffante avec comme accompagnateurs autour de Boris de joyeux loustics mais surtout de très bons musiciens : Orbor, c'est toujours mieux en live !

N'hésitez quand même pas à écouter et surtout à voir les petits bijoux de vidéos (Hors de moi).

Jouez le jeu et participez au buzz !

Orbor sur facebook
le myspace d'Orbor
Télécharger Tais-toi et chante
sur twitter : #torrents ORBOR ou #hadopi singer
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 15:15

Amoureux de la musique, de la chanson à texte si possible, engagée ou comique selon les cas, d'amour souvent, j'ai découvert par un heureux hasard un nouveau lieu et rendez-vous.



D'un côté, à deux pas de la Porte d'Asnières, rue de Tocqueville en plein 17ème s'est installé le MACAQ (Mouvement d'Animation Culturelle et Artistique de Quartier).


De l'autre, l'assoce bolognaise propose de sortir malin en organisant des concerts libres.

Au milieu : le projet d'équiper la salle de spectacle du Macaq - en construction - d'une sono.

Résultat : une scène ouverte conviviale où le verre est à 1€ et les pâtes à 3€, où celui qui est seul se joint à une tablée et où tout artiste peut venir pousser la chansonette. L'ensemble de la recette finance le projet, les artistes ne sont pas payés (mais vous pouvez leur offrir un verre ou à dîner).

Une vraie bonne soirée lors de laquelle j'ai retrouvé mes amis les Timoleons, qui m'a permis de me faire de nouvelles connaissances, de découvrir de très beaux talents et de me retrouver face à un très bon public ! Merci Gilles ;)

Les infos sur le site de l'assoce bolognaise, cliquez ici.

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 15:52



N'allez surtout rien imaginer : je sais que j'ai déjà passé le réveillon avec lui, alors prendre le petit-déjeuner (café crème pour lui, café allongé pour moi) peut laisser sous-entendre... mais non.




Jonathan Lambert est un homme ordinaire. Il est marié depuis toujours. Il ne fait pas la fête de façon déjantée. Il n'est pas un "pipole". Autant que possible, il mène une vie "normale". Engageant, n'est-ce pas ?

Mais Jonathan Lambert est - aussi - un artiste. Et c'est bien pour discuter de cela que je le revoyais.


 


Comme je l'avais déjà pressenti et précisé dans mon précédent article, Jonathan n'a pas pris la grosse tête, il est abordable (tiens ça peut donner adorable aussi ;) et a pris le temps d'échanger simplement avec moi.

La scène, comme la salle de sport pour d'autres, est son défouloir. Après avoir été le chanteur et guitariste (auteur-compositeur-interprète) d'un groupe de Rock au doux nom d'Article 1, il a préféré la comédie et a réussi le concours d'entrée du Conservatoire du Xème arrondissement de Paris (d'où sont sorties -entre autres- Valérie Lemercier et Juliette Binoche). Recruté à la télé, les premiers symptômes de "schizophrénie" sont apparus lorsqu'il a du gérer à la fois la mise en boîte de sujets formatés pour une grande chaîne et exister au milieu d'une équipe déjantée sur une chaîne câblée. Ce qu'il ne pouvait dire et faire sur l'une... il l'a reporté de façon décalée sur l'autre. Alors forcément, lorsque vous voyez la galerie de portraits, vous imaginez les dégâts ;)



Remerciant ses parents pour l'éducation spectaculaire (c'est-à-dire qu'il a eu la chance d'aller souvent au spectacle) qu'ils lui ont donnée, s'il admet des influences aussi éclectiques que Farid Chopel, Django Edwards ou Michel Boujenah, il reconnaît que son modèle incontesté reste le spectacle "Colères" de François Rollin - et on le comprend !



Sur sa route il a eu la chance de trouver la chaîne Comédie ! qui lui a offert une grande liberté et Arnaud Lemort pour co-signer ses textes et le mettre en scène.  Par le biais de sa maison de production Juste pour Rire, il a remis les pieds à la télé pour s'imposer comme l'humoriste que l'on connaît, en intégrant l'équipe de Laurent Ruquier, qui là encore - fait extrêmement rare à la télé - lui laisse entière latitude pour créer ses personnages. Il faut dire que le concept du "personnage du passé totalement barré qui vient nous présenter la personnalité interviewée sous un angle différent" avait de quoi séduire par sa fraîcheur et sa nouveauté.

 Dans la mise en œuvre, tout est chronométré et la force du personnage repose sur le fond des informations dont il dispose face à l'invité : il en va de sa crédibilité. Le personnage en question est parfois choisi sur la base d'une personne faisant réellement partie de l'histoire de l'invité - et cela donne par exemple la prof de piano à moustache de Michel Fuguain... Sinon, le personnage est créé en fonction des anecdotes à raconter. Le point de convergence est qu'ils passent tous par les filtres des imaginaires ajoutés de Jonathan et d'Arnaud... et ça ne pardonne pas, pour notre plus grand plaisir !


Mais comment cela se passe-t-il ? (les secrets de fabrication)


Entre deux émissions (en général enregistrées le jeudi), le vendredi ou le lundi au plus tard la production leur fournit la liste des invités et ils déterminent leur "cible". De là jusqu'à mercredi, une journaliste récolte toutes les informations possibles et (in)imaginables sur l'invité en question. Entre mercredi et jeudi, Arnaud et lui écrivent et inventent le personnage... Parmi les plus plébiscités : l'Oncle Sam, la jambe de bois face à Kersauzon, le black face à Marie Josée Perec, etc.









Le costume, le maquillage et les accessoires (jusqu'à une entrée en poney pour le Prince de Lu par exemple) font partie intégrante de l'opération, tant et si bien qu'il a fallu l'expérience du spectacle et de la scène à Jonathan pour vérifier le plus important : son pouvoir comique se limitait-il au décorum ou bien le possédait-il vraiment ? Le public lui a répondu depuis, heureusement.


Des projets ? Oui, plein ! D'une part, le spectacle de "L'homme qui ne dort jamais", après avoir été joué à Paris*, notamment au Casino de Paris et au Bataclan, est actuellement en tournée en Province : le fait que la boucle soit bientôt bouclée après presque trois ans, donne à penser à Jonathan qu'il est temps - peut-être - d'écrire le second... En février, il sera sur deux tournages pour incarner des seconds rôles... Quelques scénarios lui ont été récemment proposés... Mais Jonathan reste attaché à la télé, et pense qu'il y a encore des projets à proposer sur ce canal : il a donc sûrement des idées pour venir nous remuer la lucarne magique.


Mise à jour: Pierre Belaïsch, le directeur des programmes de Virgin 17 a annoncé mercredi dernier (le 28 janvier) dans l'émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1 l'arrivée de Jonathan Lambert avec un programme humoristique hebdomadaire, "à la fois burlesque et barré", de 26 minutes, basé sur le principe de sketchs dans lesquels l'humoriste incarnera à la fois son propre psy, et le patient.

 



A suivre....

* son spectacle a été initialement présenté et rôdé sur la scène du Trévise, d'abord dans le cadre de la scène ouverte du FIEALD (dont il salue le principe et dont il remercie encore aujourd'hui Thierry Manciet, son directeur, pour son coup de main sur les lumières), puis en show-case.

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 07:26

L'épisode Star'Ac est déjà bien loin, d'autant qu'aussi bien Harold qu'Anesa existaient artistiquement avant d'être sous les projecteurs de la téléréalité.

Au chant et à l'écriture, Harold Haven, une forte personnalité avec une voix qui vous fait décoller, de l'énergie, des idées, des trucs à dire et avec lui tout un groupe - Nico, Guillaume, BenJ - qui assure en live : pour exemple leur dernier concert à La Boule Noire a offert une performance scénique de haut niveau.

Proposant avec la même facilité des textes en Français ou en Anglais, ce qui les positionne d'emblée sur la scène internationale, Anesa suprend par ce mélange doux-amer et ses ambiances tranchées. Héritiers de plusieurs courants musicaux, mais avec une forte veine Rock, Anesa déménage autant par le rythme, la puissance, que les paroles.

Véritable profession de foi, les paroles de "L'Idéaliste" montrent toute la lucidité d'artistes sur le chemin du succès :


L'idéaliste
(Harold Haven/Anesa)

Puisque je n'ai pas réussi
A vendre mon âme au diable
Malgré mes efforts travestis
En donnant une image impeccable

Je ne peux que choisir la route
Où chaque pas est un acte de foi
Semée d'obstacles et de doutes
Mais la plus véritable qui soit

Mais dans le coma des mortels
Sur l'électrocardiogramme
On voit de curieux pixels
Qui vendent plus que ce qu'on les acclame

Je ne peux que choisir la route
Où chaque pas est un acte de foi
Semée d'obstacles et de doutes
Mais la plus véritable qui soit

Et à toi l'idéaliste qui croit encore au bonheur
Qui croit que la vie d'artiste s'apprend au téléviseur
N'as-tu pas compris encore que la liberté se paie
Quand les espoirs s'évaporent, et qu'il faut continuer.
Puisqu'il faut que je traduise pour que tu saisisses enfin
Celui qui empoche la mise, oui, la vraie star à la fin
N'est pas assis sur un fauteuil, devant une caméra
Mais devant son portefeuille, celui qui rend les contrats


Ne ratez pas une occasion de les voir en live lundi prochain à l'Olympia en guest à l'occasion de la Finale Génération Réservoir.

Découvrez dès à présent leur univers sur leur site officiel (http://www.anesa.net/), leur myspace (www.myspace.com/anesalegroupe) et soutenez-les sur spidart.




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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 22:02

reprise de mon article sur facebook


L'attention (avec un "a" et deux "t") et la tension montent progressivement quand on assiste à un spectacle de (Cédric) BEN (Abdalah) ; pas seulement parce qu'il explique qu'il est malade (c'est vrai) et qu'il remplace au pied levé ses camarades (vrai aussi).

En fait, BEN est - avant tout - un véritable auteur, et surtout un poète : lui seul est capable de voir toute la vérité dans "le trou au milieu d'une feuille". Et, attention (toujours avec un "a" et deux "t") il se sert du dictionnaire en direct et sans filet pour appuyer ses assertions (oups, désolée, c'est un mot peut-être trop compliqué ?).

Bref, BEN aime dire des mots de façon décalée et donc, faire rire. CQFD.

BEN aime aussi beaucoup compter, c'est peut-être aussi pour cela qu'il a choisi de baser son spectacle sur l'humour (avec un "h", aspiré certes, mais un "h" quand même) de répétition, je disais donc l'humour de répétition car il est important d'être bien compris pour être sûr que l'on a ri pour la bonne raison : on n'est pas des cons (si vous me passez l'expression, mais il n'y a pas de synonyme), tout de même ! Bien sûr, BEN a bien repéré qu'il y en avait un ou deux dans la salle et il les a prévenus : qu'ils pensent bien à rentrer à pied (pourquoi ? ça il faut aller voir le spectacle pour le comprendre...).

Mon passage préféré ? La scène du film dans laquelle BEN se fait arrêter pour interdit bancaire... très intense, musclée... et surtout saisissante de réalisme... et puis, la scène aussi avec Alexandre, Philippe, ou Caroline (ou Véronique, mais lui non plus ne savait pas) : la grande scène "romantique" du film... Quel film ? Eh ben, le film de BEN, parce que BEN... il se fait des films, mais surtout, il sait faire des films comme personne : il a beau prévenir (oui, il y tient beaucoup, il explique, c'est très pédagogique comme spectacle, euh... pédagogique, c'est pas une insulte et ça veut pas dire "chiant" ;), oui au début il nous dit que nous entendrons des phrases incohérentes... mais on finit par entrer totalement dans son univers et tout devient du coup très cohérent, et donc, forcément très drôle.

Après, si vous préférez l'humour de Martine... cela vous regarde... (qui c'est Martine ? pareil, il faut aller voir le spectacle pour comprendre...).

Après avoir vu BEN, vous aussi vous vous direz : "what else ?" ;)



BEN est au Point Virgule jusqu'à mardi prochain TOUS les soirs à 20h, n'hésitez pas à aller le voir !
Réservations au 01 42 78 67 03 et plus d'infos sur La page de l'événement sur facebook

La page de BEN sur facebook


et sinon retrouvez BEN sur France 4 dans
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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 06:00
reprise de mon article sur facebook


Jusqu'à la dernière minute j'ai hésité... J'avais le choix entre un programme télé "digne" d'un 31, aller boire un verre dans un bar branché ou chanter toute la nuit dans un karaoké, mais finalement, me rappelant encore ses tatouages sur son dos, je me suis dit que j'allais quand même voir de moi-même ce que donnait Jonathan Lambert sur scène.

Le Bataclan est une scène mythique que je vénére depuis que j'ai eu la chance d'y voir Jean-Jacques Goldman... la concurrence était donc rude et Jonathan en avait bien conscience. D'ailleurs, pour nous mettre dans l'ambiance, il nous rappelle qu'avant tout ça, l'endroit était LA boulangerie dans laquelle ses parents se sont rencontrés.

Avec un humour TRES décalé, frisant parfois la faute de goût (mais très assumée : d'ailleurs, il a la gentillesse de reconnaître qu'il y a 3 moments critiques dans son spectacle), Jonathan Lambert surprend pour deux raisons : d'une part, il est vraiment tout petit et le décor impressionnant derrière lui ne fait qu'amplifier le contraste ; d'autre part, il possède un naturel très engageant qui laisse croire qu'il est parfaitement décontracté sur scène, et il a su mettre instantanément le public dans sa poche (et pas seulement parce que celui-ci était déjà guilleret en ce soir de réveillon ;).

Âmes sensibles s'abstenir : certains passages sont fortement déconseillés si vous avez mangé avant d'y aller... Au-delà des choix de textes, co-écrits avec Arnaud Lemort (avec un nom pareil, tout à coup tout s'explique ;) et des partis-pris de mise en scène, une chose est évidente : Jonathan Lambert est capable d'incarner n'importe quoi - y compris un arbre qui pousse - avec une véracité déconcertante. Ce qui est impressionnant, c'est la capacité d'imaginer Jonathan Lambert en femme bien qu'il porte un smocking : ses attitudes longuement répétées tout au long de ses sketches sur "On n'est pas couché" l'ont sans doute aidé à si bien maîtriser le langage du corps version féminine...

J'avoue qu'il est difficile de juger un spectacle qui a été rôdé dans une autre salle et réadapté "sauvagement" au Bataclan, avec le stress d'un nouveau décor, le poids à la fois du mythe de la salle et la contrainte d'un soir de réveillon.

Mon passage préféré restera sans doute la proposition de se faire rembourser si l'on acceptait de prendre une douche avec lui ; mais bien qu'ayant été la seule candidate, je suis resortie aussi sèche qu'à l'entrée... et pourtant je n'avais pas été invitée !

En vrai, mon coup de coeur va à l'interprétation magistrale à la guitare de Let it Be... en "shmolok" (le "yaourt" codé de la Mafia italienne). On peut également préciser un certain talent pour les oraisons funèbres, à croire qu'il a commencé, comme tous les bons journalistes, en préparant les nécro des personnalités.

Sinon, je tiens à dire que Jonathan Lambert gère très bien la célébrité : il n'a pas pris la grosse tête et reste très lucide et critique sur son travail, ce qui permet de penser qu'il va être encore capable de nous proposer des délires toujours un peu plus élaborés.

J'espère avoir l'occasion de lui dire en direct pourquoi je l'apprécie tant et ce n'est pas pour son physique de jeune débutant...

Jonathan fait son Bataclan encore pour 2 soirs et a besoin d'être encouragé.. ah oui, j'allais oublier : il est très fort et arrive à vous vendre l'air de rien son double DVD juste avant la fin du spectacle... mais il n'y avait pas de stand à la sortie :)


Le spectacle sera diffusé en direct samedi soir sur France 4.

la page du spectacle sur facebook
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